Sensations
Je suis allé faire un essai de vélo couché (chez Airodin à Andernos), certes, avec une
appréhension, et si je n’y arrivai pas ? mon rêve alors tomberai d’un
coup ! Je me devais de réussir, ce n’est pas la motivation qui me
manquait.
Je me suis retrouvé, comme quand j’étais gamin, pour la première fois, sur un vélo ou tout est à apprendre. Mais les années ont passé, mes capacités d’adaptation se sont érodées, j’étais inquiet en prenant cet engin, à l’écoute du moindre conseil (pour une fois !)…
Comment s’asseoir, comment se positionner dans ce siège, comment prendre ce guidon oscillant, comment lever les jambes pour atteindre les pédales ??? Aïe ! Oui vraiment, tout est à réapprendre ! J’ai hésité, jaugé la machine, écouté les nouvelles sensations.
Je me suis mis à « nu » pour pouvoir comprendre, pour analyser au mieux les actions/réactions, sentir les nouveaux réflexes à acquérir.
Une petite descente devant l’atelier, j’étais crispé, accroché à ce guidon, j’ai avancé en testant mon équilibre … qu’elles étaient dures ces premières minutes, mais fondamentales. J’ai recommencé sur la petite pente après avoir senti que je tenais l’équilibre, en positionnant mes pieds sur les pédales … oh miracle, ça marche, je suis arrivé à pédaler, à avancer sur le plat quelques mètres … j’ai titubé, continué. J’en avais mal aux bras tellement j’étais crispé, je me suis rappelé un conseil de mon vendeur, « il faut être décontracté », alors j’ai relâché la pression, effectivement cela ne servait à rien de s’accrocher au guidon … quelques mètres encore, et puis impossible de tourner, comment fait-on pour virer ?
Doucement, péniblement, avec persévérance, petit à petit, le virage me semblait plus facile à prendre, l’équilibre était plus facile à tenir, les épaules plus souples … J’ai enchaîné les démarrages dans la petite pente, et j’ai commencé à ressentir un plaisir immense, soulagé, j’y étais arrivé en moins d’un quart d’heure, je tournais sur cette place de plus en plus vite, l’appréhension avait disparu, et je ressentais un plaisir nouveau, là couché sur le siège, confortablement assis, les bras au repos, cherchant la vitesse et un peu d’air pour me rafraîchir sous le soleil de plomb qui sévissait ce matin-là.
J’ai dû tourner une bonne heure, essayant d’autres vélos dont un à guidon bas(Falcon), là aussi très bonnes sensations qui auraient pu me faire changer d’avis si je n’étais pas tombé, à l’arrêt, découvrant ainsi quelques inconvénients de ce type de vélo.
Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas ressenti autant de nouvelles sensations à la fois !
Je me suis retrouvé, comme quand j’étais gamin, pour la première fois, sur un vélo ou tout est à apprendre. Mais les années ont passé, mes capacités d’adaptation se sont érodées, j’étais inquiet en prenant cet engin, à l’écoute du moindre conseil (pour une fois !)…
Comment s’asseoir, comment se positionner dans ce siège, comment prendre ce guidon oscillant, comment lever les jambes pour atteindre les pédales ??? Aïe ! Oui vraiment, tout est à réapprendre ! J’ai hésité, jaugé la machine, écouté les nouvelles sensations.
Je me suis mis à « nu » pour pouvoir comprendre, pour analyser au mieux les actions/réactions, sentir les nouveaux réflexes à acquérir.
Une petite descente devant l’atelier, j’étais crispé, accroché à ce guidon, j’ai avancé en testant mon équilibre … qu’elles étaient dures ces premières minutes, mais fondamentales. J’ai recommencé sur la petite pente après avoir senti que je tenais l’équilibre, en positionnant mes pieds sur les pédales … oh miracle, ça marche, je suis arrivé à pédaler, à avancer sur le plat quelques mètres … j’ai titubé, continué. J’en avais mal aux bras tellement j’étais crispé, je me suis rappelé un conseil de mon vendeur, « il faut être décontracté », alors j’ai relâché la pression, effectivement cela ne servait à rien de s’accrocher au guidon … quelques mètres encore, et puis impossible de tourner, comment fait-on pour virer ?
Doucement, péniblement, avec persévérance, petit à petit, le virage me semblait plus facile à prendre, l’équilibre était plus facile à tenir, les épaules plus souples … J’ai enchaîné les démarrages dans la petite pente, et j’ai commencé à ressentir un plaisir immense, soulagé, j’y étais arrivé en moins d’un quart d’heure, je tournais sur cette place de plus en plus vite, l’appréhension avait disparu, et je ressentais un plaisir nouveau, là couché sur le siège, confortablement assis, les bras au repos, cherchant la vitesse et un peu d’air pour me rafraîchir sous le soleil de plomb qui sévissait ce matin-là.
J’ai dû tourner une bonne heure, essayant d’autres vélos dont un à guidon bas(Falcon), là aussi très bonnes sensations qui auraient pu me faire changer d’avis si je n’étais pas tombé, à l’arrêt, découvrant ainsi quelques inconvénients de ce type de vélo.
Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas ressenti autant de nouvelles sensations à la fois !
Si vous aussi le vélo couché vous tente, n'hésitez pas, essayez le, chez un revendeur ou avec un pratiquant qui voudra bien vous initier en vous prêtant sa machine. Il faut un espace assez grand, plutôt roulant, sans circulation (un parking de super marché le dimanche, par exemple), une petite descente est idéale pour faire les premiers départs.
Merci beaucoup pour votre témoignage !
RépondreSupprimerJe viens d'acheter d'occasion un vélo couché pour pouvoir rouler à nouveau après un an et demi d'arrêt consécutivement à des soucis de névralgies pudendales liées à la pratique depuis plus de 45 ans du vélo de route "ordinaire"qui m'est dorénavant interdit.
J'ai fait un essai rapide au moment de l'achat peu concluant car je me suis retrouvé au sol avec mon vendeur qui tentait de me maintenir comme on maintient un enfant qui apprend à faire du vélo sans les petites roues !!!
De retour chez moi, j'avais également l'idée de débuter dans une petite pente afin de parvenir à ressentir l'équilibre avant de devoir pédaler pour avancer en même temps ...
Vous me confortez donc dans cette idée que je vais essayer de mettre en pratique dès que le temps le permettra (il pleut actuellement)...
Je me retrouve donc dans ce moment étrange où je possède un vélo que je ne maitrise pas encore !!
Je vous tiendrai au courant !
Merci encore
VB
Merci pour votre message ! Alors surtout ne vous découragez pas, même si cela est vexant d'avoir l'impression de ne plus savoir faire de vélo (!). Effectivement, trouvez un endroit tranquille pour faire ces premiers essais, ces premières minutes peuvent paraître éprouvantes, mais indispensables pour passer le cap ... après c'est bon, dès que l'on maîtrise l'équilibre, ce n'est plus que de l'apprentissage classique, faire des km ... il faut être patient, 4 à 500 km pour commencer à se sentir bien, 1000km pour être vraiment à l'aise, mais c'est variable en fonction des individus, certains accrochent très rapidement (!). Pour moi cela fait 12 ans que j'en fais, je ne vois pas de différence avec le vélo droit. Dites moi quel modèle de vélo vous avez, certains sont plus faciles que d'autres pour débuter. Cordialement ... j'attends de vos nouvelles ! Jack
SupprimerEst-il possible d'envoyer une photo du vélo sur ton blog ?
RépondreSupprimerNon ce n'est pas possible via les commentaires, mais je peux te passer une adresse mail intermédiaire : montjay arobase club-internet (point) fr ... à ré-écrire en une vrai adresse mail !
SupprimerOK, super, je t'envoie la photo de l'engin ;) !
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